J'ai la chance d'avoir pu pour la seconde fois contribuer à la revue le pendule, avec un article sur l'influence des abus sur le développement.
Pour télécharger l'article complet:
En voici un court extrait:
Abus et développement.
"L’abus, et particulièrement l’abus sexuel sur mineure est probablement parmi l’événement le plus marquant et le plus traumatisant. S'inscrivant dans la longue liste des causes possibles de l’ESPT (état de stress post-traumatique), l’abus à la particularité par rapport à d'autres causes de traumatisation, d’influencer de nombreuses parties de développement de l’individu.
En effet l’enfant en plus de subir, un acte violent, barbare et traumatisant, doit faire face à une transgression de tabou et règles de base, souvent au sein même du lieu qui est censé être son havre de paix, son lieu refuge. Ce qui fragilise sa construction mentale, la création de sa carte du monde.
Il doit faire face à l’horreur souvent seul, car son agresseur fait partie de son entourage proche. Celui ou celles qui est censé être son référent, son guide est devenu son bourreau.
Il y a une perte de sens, de valeurs, la sienne d’abord, et celles de son monde ensuite. Le cadre de référence est biaisé.
De ce fait il n’a plus les repères, pour se structurer, il n’a plus l’appui nécessaire et donc se développe seul, en dehors de son axe.
Certain, bien sûr vont pouvoir se remettre de ces événement marquant, grâce à leur capacité de coping *, d'autres iront voir un thérapeute, et après un temps plus ou moins long, selon la thérapie, l’individu se libérera de ce traumatisme.
D’autres encore feront preuve de résilience.
Comme le disait Milton Erickson : “On ne peut pas changer le passé, mais on peut changer la manière de s’en souvenir…”.
*Le mot « coping » vient du verbe anglais « to cope with » qui signifie « faire face à ».
Lazarus et Folkman définissent le coping comme « l'ensemble des efforts cognitifs et comportementaux toujours changeants que déploie l'individu pour répondre à des demandes internes et/ou externes spécifiques, évaluées comme très fortes et dépassant ses ressources adaptatives »
Pour que le syndrome post-traumatique disparaisse il faut que la blessure ait bien été nettoyée !
On compare souvent le/les traumatismes à des blessures infectées, purulentes et le travail n’est terminé que lorsque l'infection a été complètement éliminée, comme un curetage mental. Il ne doit rester aucune trace de pus, aucun résidu émotionnel.
Les outils en hypnoses sont fort heureusement variés et donnent de très bons résultats comme la double dissociation (1), qui nous vient de la pnl et qui selon les études
démontre une réelle efficacité en travail post traumatique, mais aussi les changements d'histoire de vies, le mille feuilles, etc.
1 -(études cliniques sur la double dissociation et hypnose sur les espt)
http://www.victimologiepsy.com/?fbclid=IwAR19KDZAQzy2wxhDE2xqXxq77wnpM7VIqqRuzCWBjIlMJ6gIZi8M5PsZ0tQ
Mais parfois, il reste chez certains d’entre eux, comme une trace indélébile ! Même si la “zone” est propre, c’est comme si cette partie était toujours enflammée, et il devient alors nécessaire de faire un nettoyage de la partie anciennement occupée, par le traumatisme. Il peut y avoir en plus du trauma, des blessures d’abandon, de rejet, de trahison (par l’abuseur, mais aussi vis-à-vis de l’entourage qui n’a pas été une source de secours).
Il faut alors nettoyer le site, grâce à des outils comme la GBI (guérison des blessures intérieures) , basés sur les travaux de Daniel Maurin (2) ......"
Pour vous procurer la revue, rendez-vous au www.revuelependule.com/boutique Les agressions sexuelles, les abus… sujets tabous, hantés par les non-dits, les silences, les secrets. Dans cette revue nous osons en parler! Le sujet étant profond et complexe nous avons décidé de l’aborder sous deux angles différents, créant ainsi 𝟐 𝐫𝐞𝐯𝐮𝐞𝐬.
Dans cette 𝐫𝐞𝐯𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐢𝐬 𝐝’𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥, l’agression sexuelle chez l’enfant, chez la femme, chez l’homme sera abordée. Aussi, comprendre la personne, comprendre son entourage pour mieux libérer la culpabilité, la honte, la peur ou la colère. Apprenez à travailler en douceur en utilisant nos nombreuses techniques symboliques dont la reprogrammation des cellules, le puzzle, retrouver la femme en soi, l’enracinement avec l’arbre et bien d’autres. Pour les gens du Québec, il y a un super dossier à ne pas manquer sur la Loi 21 et les traumatismes. Mieux comprendre comment intervenir auprès d’une personne ayant subi un traumatisme, quoi dire, quoi faire, quels sont les dangers ou à quoi faut-il faire attention y sont discutés.

Comments