publié dans la revue le pendule de décembre 2020
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1re rencontre.
Isabelle m’avait été envoyée par une connaissance commune. Elle souffrait apparemment de crises de panique d'après l’échange téléphonique que nous avions eu précédemment. Je n’en savais pas beaucoup plus au moment de la rencontrer.
Lorsque je l'accueille dans mon cabinet de consultation, je reçois une jeune femme charmante d’une trentaine d’années, semblant calme et posée. De grandes lunettes mangent son visage et de longs cheveux bruns coulent jusqu'à ses épaules. Elle est peu loquace et je dois vraiment mener l’entretien pour garder la dynamique d’échange.
Après les échanges d’usages, visant à en avoir les informations de base, je commence l'anamnèse.
Isabelle est une jeune maman épanouie, qui travaille dans la sécurité.
Elle souffre de violentes crises d’angoisse ayant pour symptômes des oppressions dans la poitrine si violentes qu’elle pense vraiment faire une crise cardiaque. Elle est d’ailleurs persuadée à ce stade qu’elle va en mourir... Ce symptôme est accompagné de la liste clinique des critères classiques des attaques de panique (tête qui tourne, sueurs froides, douleurs au ventre, picotements dans les doigts, etc.).
Le trouble semble augmenter fortement lorsqu’elle se retrouve au volant la nuit, ce qui l'amène parfois à changer de route afin d’éviter les autoroutes et de lui permettre de réduire sa vitesse, voir de pouvoir s’arrêter si besoin. Les dimanches soir semblent être le jour d’acmé, surtout les semaines où elle travaille. Ces crises peuvent avoir lieu plusieurs fois par semaine et l'amènent à se réveiller en pleine nuit, sa peur étant alors si grande que cela l’oblige souvent à appeler sa maman et à la tenir éveillée de longues heures. Elle ne semble pas être capable de se calmer seule.
Elle supporte mal l'inattendu et l’improvisation.
Elle m’explique qu’elle déteste les armes et le tir, ce qui est très problématique pour sa fonction. Cette première anamnèse semble mettre en lumière un lien évident entre son travail et ses attaques de panique.
Elle m’avoue d’ailleurs ne pas toujours porter son arme de peur de mal s’en servir.
Cette peur était aussi liée à son bébé dont elle seule peut s’occuper, et sa plus grande crainte est de mourir et de savoir son bébé élevé par quelqu’un d’autre qu’elle. C’est pour elle tout à fait inenvisageable.
Elle me partage qu’elle a peu de croyance au sujet de la vie après la mort : “ une fois que l’on est mort c’est fini...”, ce qui bien sûr ne lui apportait aucun réconfort.
Elle ne savait pas trop à quoi s’attendre en venant me voir, et je lui expose donc ma façon de travailler.
À l'époque, j’étais fraîchement certifié maître praticien PNL, en Hypnose ericksonienne et en psychothérapie systémique Palo Alto.
Je lui ai donc expliqué le fonctionnement d’une crise d’angoisse et des éventuelles causes possibles. Ainsi que l’efficacité, “incomparable” de l’hypnose dans le domaine, de l'anxiété, phobies et traumas.
Début du travail
Au fur et à mesure de nos rencontres, je suis de plus en plus persuadé du lien avecle stress de son travail.
Aucun événement marquant, se semble venir étayer la possibilité d’un trauma, il ne lui jamais rien arrivé de dramatique, ou de notable. Hormis l’anxiété que ce travail lui engendre, elle adore son métier.
À cela, s'ajoute un côté hypocondriaque marqué ; à chaque séance, elle me présente un nouveau symptôme lié à une maladie dont elle pourrait souffrir, et qui déclenche une nouvelle crise. Le plus récurrent étant d'ordre cardiaque.
Je l’encourage à vérifier ses symptômes à travers des investigations minutieuses, afin d’écarter toute possibilité de causes médicales. Il s'avère évidemment qu’elle n’a ni problème cardiaque, ni problème de santé d'aucune sorte.
Nous avons donc commencé un travail, avec la batterie d’outils systémiques et hypnose, comme une "safe place", le pire du pire, ou encore le mille feuilles. Elle a comme tâche de provoquer les symptômes afin d’en reprendre le contrôle. Les résultats se sont vite fait sentir, et une belle amélioration avec une diminution d’intensité de symptômes avec un espacement du nombre d’attaques de panique. Elle a même à un moment cessé d’appeler sa mère. Elle continue à avoir des pensées concernant sa santé, mais elle sait que celles-ci sont infondées, puisque je lui avais donné comme tâche de prendre tous les jours plusieurs fois par jour sa tension et de faire une batterie d’examens, ce que lui confirme sur papier, la bonne santé de son cœur et le caractère infondé de ses peurs.
Bien que ses progrès soient notables, ils peinent à se stabiliser et elle semble avoir atteint un plafond impossible à dépasser.
Je remarque que la partie familiale et surtout sa fille, joue un rôle important dans sa vie et bien que lors des premières séances, rien ne semblait définir un éventuel trauma, quelque chose me titille.
Je décide donc de reprendre à zéro, encouragé par la confiance qui s’était installée, renforcé déjà par le confort apporté par le travail déjà réalisé.
Finalement, cela se révèle payant, elle m’avoue qu’elle a vécu une fausse-couche, avec un curetage et bien qu’elle m’affirme tout est réglé, et qu’elle en a fait son deuil, je reste très dubitatif. Je suis surpris que cette information qui avait à peine été mentionnée lors de nos premiers échanges, ressorte, et surtout le non-verbal extrêmement détaché, “trop”, attire mon attention.
Après investigation, il apparaît que ce n’était pas une, mais deux fausses-couches qu’elle a dû vivre !
La deuxième étant “plus facile “ et le curetage devenu une “habitude”.
On y est !
Il est évident dans sa manière d’en parler, qu’elle s'était complètement dissociée de ces événements et qu’elle n’avait absolument pas fait son deuil. Pire encore, elle semble ne pas vraiment avoir conscience de ce qui s’était passé à ces moments-là.
De son propre aveu, elle m’explique qu'une fois rentrée chez elle, elle avait tout simplement jeté tous les achats, vêtement, biberons prévus pour chaque bébé, et ce, deux fois ! Pour elle, c’était un dossier classé.
Sans importance, et factuel.
Elle avait vécu sa première fausse-couche comme quelque chose dont on va se débarrasser, la deuxième fois, le curetage a été plus long : “il y avait une chose morte dans mon ventre “.
À chaque fois, elle a voulu rester éveillée, justement pour éviter tout trauma. Avec le recul, elle se rend compte qu’elle pensait qu’avec la naissance de sa fille tout s’effacerait...
Mais les discussions sur le sujet semblent commencer à faire bouger les choses. C’est comme si nous venions d'ouvrir une boîte de Pandore. En plus du problème d’angoisse, le couple semblait aussi souffrir dans sa relation. Mais plus marquant encore, sa propre mère avait fait une fausse-couche, ainsi que sa grand-mère. Il semblait que d’un côté la lignée des femmes avait une relation difficile et douloureuse avec la natalité, et d’un autre côté, la lignée des hommes, semblait peu concerné par la vie de famille, intervenant peu.
Rencontre d’un autre type.
Bien qu’Isabelle continue son travail et fait régulièrement ses exercices d’auto hypnose ainsi que ses tâches, et que cela lui apportait un confort significatif, il reste néanmoins quelque chose à nettoyer.
Au fur et à mesure des séances, il nous paraît évident qu’un travail transgénérationnel peut être une solution. Bien que non-croyante, je lui explique que ce genre d’hypnose apporte des résultats, peu importe les convictions personnelles. Elle finit par accepter, partant du principe qu’elle discutera avec son inconscient à travers une création de celui-ci, et non pas réellement ses aïeux.
Les hypnoses précédentes lui ont démontré le pouvoir de l’imagination et de la symbolique dans le travail avec l’inconscient.
Parallèlement, je lui donne comme tâche de préparer un autel pour ses enfants disparus, afin de lui permettre d'entamer son processus de deuil. Nous avions convenu qu’elle serait amenée à faire une cérémonie pour eux. Mais à cet instant, elle ne se sentait pas prête et repoussait à chaque séance la date du rituel. Elle doute, et en même temps redoute de se confronter. Le faire dans le cadre sécuritaire d’une hypnose est une chose, mais ramener à la réalité ce qui a été enfoui en est une autre.
Nous avons donc travaillé en hypnose (1) transgénérationnelle, sur la lignée des femmes tout d’abord. Partant d’une boule d'énergie d’amour, et sous sa protection, elle a rencontré les femmes de sa lignée et elle a pu ainsi prendre sa juste place, tout en se dégageant de cette “fidélité” malsaine à femme de la famille, qui s'était installée.
Des femmes sont venues la rassurer sur sa capacité d’être une bonne mère et a pu couper des liens toxiques.
Dès que je demande à l'inconscient de “faire autrement”, elle sent des douleurs dans son ventre, se sent barbouillée, nauséeuse. Puis, cela se transforme, comme une lourdeur dans l’estomac, une masse dans le ventre, comme avant sa fausse-couche. Comme quand elle était enceinte.
Et puis cette sensation paradoxale d’un vide, tout en étant remplie... Elle se sent apaisée.
Et cette énergie bienveillante lui apporta une forme de tranquillité. À la sortie de la transe, elle semblait à la fois bouleversée, et plus ancrée. Son regard était complètement différent. Il se dégageait d’elle une toute autre énergie. Elle me partage ensuite que cette hypnose a été pour elle très différente ; les images, les sons, étaient beaucoup plus nets, plus clairs. Elle m’avoue que même si au début, elle était un peu dubitative sur l'efficacité de ce genre d’hypnose, elle ressent avec une évidence, le changement qui vient de s’opérer ici.
La rencontre avec la lignée des hommes, fut plus courte et moins riche, mais cela ne sembla pas vraiment dérangeant.
Après cette séance, la fréquence et la puissance des crises diminuèrent de manière significative et elle pût reprendre une vie normale. Son couple se rapprocha et de semaine en semaine, elle vit une évolution positive à tous les niveaux.
Dans les bois.
Il restait toujours à clôturer le travail commencé, mais il avait été convenu que nous faisions une pause, afin de voir comment les choses évolueraient et si les résultats obtenus se stabilisaient.
Il se passa donc quelques semaines, avant qu'un matin, je ne reçoive un coup de téléphone d’Isabelle qui me demandait de fixer un moment pour l'accompagner dans son rituel d’au revoir(2).
Elle avait durant toute cette période, continué son deuil, en se recueillant, à chaque fois qu’elle en avait besoin, devant son petit autel, aménagé dans la commode de sa chambre. Elle se sentait prête à franchir ce dernier cap (en tout cas, j’en avais le secret espoir.).
Il était convenu qu’elle devait pour ce faire, avoir acheté un objet (t-shirt, pyjama ou Doudou) pour chaque enfant, comme un symbole le représentant. Il lui fallait aussi quelque chose pour chaque VAKOG, un son comme une clochette ou un bol, une odeur (un parfum, de l’encens).
Elle pouvait si elle le souhaitait préparer un texte, un chant ou un poème.
Pour que ce rituel thérapeutique soit efficace, il fallait qu’il y ait une certaine dynamique et un cadre.
De mon côté, je devais m’assurer qu’elle joue le jeu et qu’elle s’associe pleinement au moment, pas question de la laisser “s'évader” encore une fois.
Nous nous sommes donc donné rendez-vous dans un bois qu’elle apprécie et elle commença “ la mise en terre “ symbolique de ses bébés. Elle prit le temps de faire chaque chose, sans même que j’ai à intervenir, elle était comme en transe, chaque geste était pesé, précis, elle alluma de l’encens et plaça les doudous dans leurs petites boites respectives et les mis en terre. Elle fit sonner une petite cloche et lu un texte pour chacun.
Elle a pris le temps de se recueillir.
Je décide donc la laisser seul, tout en gardant une distance raisonnable et je la garde à l’œil prêt à intervenir si nécessaire.
Après un certain temps, elle se lève et revient vers moi. Les yeux encore humides.
Elle me dit : “voilà, c’est fini! C’est très étrange, pendant la cérémonie, j’ai vécu tous les symptômes d’une crise de panique, mais c'était différent, comme une décharge, comme si je me nettoyais, je savais que ce n'était pas la même chose, ça partait par les pieds !”
“Je suis comme libérée d’un poids, et je sais maintenant qu’ils sont bien, là où ils sont !”
Je me suis assuré que tout allait bien, et puis nous nous sommes dis au revoir.
Depuis elle va beaucoup mieux, nous nous sommes recroisé deux ans plus tard ou elle est revenue me voir, pour des problèmes de stress au travail, mais deux séances ont suffit à régler le problème, elle avait déjà tout ce qu’il fallait en elle pour aller mieux. Il lui fallait juste une piqûre de rappel.
De mon côté, j’ai continué à me former, à explorer d’autres outils, afin de nourrir ma pratique.
Bien des années plus tard, je rencontrai Evelyne josse, et j’ai suivi avec elle, une formation sur la CIAM (communication induite avec les morts).
Cette technique permet de communiquer avec les morts en hypnose, une fois, encore cette technique obtient des résultat impressionnant, peu importe les croyances du sujet. Cet outil utilisé dans les deuils complexes avec ou sans trauma , aurait surement été un merveilleux outils pour Isabelle, mais j'aime à croire que les choses n’arrivent pas par hasard et que nous avons tout à gagner en sortant de nos “croyances” à propos des approches thérapeutique, et sortir du cadre parfois “scolaire” de l'accompagnement, peut-être bénéfique pour bénéficiaires.
1 Hypnose de rencontre de la lignée.
Commencer une induction au choix, personnellement, je préfère une relaxation, mis en veillant bien à ce que la personne puisse communiquer et répondre.
Lors de cette hypnose, on commence par une connexion à l’énergie d’amour inconditionnel, cette énergie par du cœur, de couleur rouge, rose, elle part d’un point que l’on améne à grandir jusqu”à ce qu’il enveloppe complemetement la personne comme dans une bulle de protection. Elle et les archétypes qui vont se manifester. Mais celle-ci doit rester ouverte en son sommet et à sa base, pour rester connecter à l'énergie de la terre. (rester ancrer et à la sagesse universelle)
Ex : “ tu sens en ton cœur cette énergie comme une boule de lumière qui te réchauffe, de couleur rouge, et elle à la taille d’une balle de ping-pong, ….. Puis elle grandie elle a maintenant la taille d’une balle de basket…. etc….”
Bien connecter à l’énergie de la terre qui vient du bas vers le haut qui rend stable et solide, et bien connecter à la sagesse universelle qui sait bien plus de choses que nous et qui est ce à quoi nous sommes destiné, énergie du haut vers le bas et qui nous recentre, bien dans l’axe.
Une fois que la personne est dans sa bulle protégée, proposer que la lignée (femme ou homme selon ce qu’il y a travaillé, se manifeste..)
Ex : “ Et maintenant que tu es protégée, intouchable dans cette énergie d’amour, en toute sécurité, tu vas demander à la lignée des femmes (ou hommes) de venir, cette lignée est ta lignée, celle par laquelle tu es venue, mais aussi celle qui viendra….. Et à un moment donné quelqu’un s’avancera, vers toi peut-être que tu ne la connais peut-être pas, elle se présentera ... Et elle a certainement quelque chose à te dire et si c’est le cas écoute la... Et une fois que c’est fait dit le moi…(une fois que l’on à un signe) et maintenant peut-être as-tu quelque chose à lui dire et si c’est le cas fait leet une foi s que c’est fait dit le moi…. Et ainsi de suite avec toutes les personnes qui vont se manifester.
Souvent, il y a aura des défunts, il est possible que la personne ne voient que des ombres l’image n’est pas forcément claire, cela n’a aucune importance. On fait une lignée à la fois !
Il arrive parfois qu’il y ait un lien toxique à couper, avant de le faire, on précise bien que l’on coupe juste le lien toxique et pas le lien d’amour qui les relie (au risque d’avoir un blocage).
On demande à la personne de décrire ce lien, sa couleur, ou il est attaché, comment elle le sent, etc.(sous-modalités). Ensuite toujours en laissant d’abord venir ce qui vient pour le sujet, on lui propose de couper le lien, de le rendre à l’autre. Soit avec ses mains ou avec des outils (lame, lazer, bâton etc.) on peut accompagner si la personne à du mal à trouver une idée. Vérifier que le lien est bien coupé, que l’endroit de rattachement est bien guéri et propre ( au besoin utiliser tout ce qui vient, onguent, massage, etc.) afin que la “plaie” soit clean. On rappelle que l’on est toujours dans une bulle d’amour INCONDITIONNELLE et donc qu’elle peut toujours si le souhaite UNIQUEMENT!! Être en lien d’amour avec cette personne. Vérifiez le changement, et induire que le changement va continuer chaque jour à se faire sentir. (Plus légère, plus… etc.)
Avant de clôturer demander si quelqu’un ou quelque chose à encore besoin de s’exprimer si oui... On fait venir.. Et demander si le sujet à quelque chose à exprimer à quelqu’un et laisser faire….
Puis on laisse partir toutes les lignées-là ou elles ont besoin d’aller, on ramène la bulle d’amour à l'intérieur… toujours connecter à la terre et à la sagesse universelle, on fait bien sentir cette connexion, on laisse ces énergies nourrir la sujet et puis on clôture.
2 rituel
Avant le jour J :
Demander au sujet d'écrire un texte, un poème, une chanson. Ce qui l'amènera à se projeter déjà à l’avance dans la cérémonie. Il s’agit ici de dire au revoir, de laisser partir.
Si besoin, il y aura dans le processus de Deuil, la création d’un autel, un lieu de recueillement.
Pour réussir un rituel, il est important de garder un rythme, qu’il soit lent ou rapide, long ou court, le rituel ne doit souffrir d'aucun temps mort.
Pour la cérémonie, afin d’aider le sujet à s’associer pleinement, demandez de préparer lui -même le rituel, en utilisant des ingrédients en lien avec chaque VAKOG.
Encens ou parfum, huile essentielle (o)
Bougie, symbole, grigri, couleur, plume, feuille, etc. (V)
Un endroit agréable ou important, un coucher de soleil…(k et v)
Un instrument de musique, son, cloche, tibétaine, bol, etc. (A)
Un objet symbolique (vêtement, doudou, etc.) et une boite si elle choisit de l’enterrer.
Matériel pour creuser ou brûler selon le choix.
C’est le sujet qui gère l’organisation, le rythme, la date. Le thérapeute peut être sollicité par le sujet, mais il doit rester dans un rôle de facilitateur.
Le jour J,
S’assurer que le sujet est bien présent dans la cérémonie, Associé. Au besoin s’accorder et guider.
Amener à ce que le sujet soit le maître de cérémonie, dans l’action et dans la gestion, et s’effacer le plus possible en restant vigilant aux éventuelles abréactions.
Le sujet va alors procéder selon son schéma, au rituel, en allumant encens, bougie et plaçant les divers objets rituels et en utilisant les sons.
Il lit le texte, et selon son choix, met en terre ou brûle le symbole représentant le défunt.
S'assurer que le sujet reste bien associé à ce qu’il fait. Et l'amener à clôturer par un geste un mot, ...
Après la cérémonie, s’assurer que tout est clôturé, que ce qui devait être fait est fait, et bien fait. Vérifier l’écologie du sujet.
Après le jour J.
Debriefing, et vérification du nettoyage complet du trauma.
Milles feuilles:
Créer un lieu sur , lieux de sécurité.
Ensuite , alterner des moments d’expositions progressives comme en TCC mais inversée, en hypnose, et moment retour en lieux sur.
On commence par de la relaxation, de la détente, puis on amène dans la zone de peur . +- 3X .
Ex: Vertige phobique.
1- on fait monter sur une échelle à son sommet (en hypnose), ce qui va faire venir la peur.
2- Si à un moment c’est un peu trop, épuisant,ou éprouvant, on ramène la personne dans un lieux sûr.
3- On remonte sur l'échelle, et la avec l’effet de surprise en moins, puisque le sujet y a déjà été confronté, il doit commencer à se “forcer” à avoir le symptôme. Une fois la peur de retour (mais déjà moins forte)
4-Retour lieux sûr , détente , etc…
5-Prescription du symptôme, le sujet doit essayer de retrouver cette peur….
6.- Lieux sur….
Jusqu'à la disparition du symptôme…
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